Eau et assainissement

L’eau

Alimentation en eau potable

Le réseau de distribution en eau potable de Belleroche a été développé dès les années 1960, depuis les deux réservoirs situés aux Petits Echarmeaux.
D’une capacité totale de 235 mètres cubes, ils sont directement alimentés par une source captée non loin. La dernière extension date de 2011 (lotissement des Champs) pour un total de plus de 18,5 km de canalisations. 320 vannes permettent de distribuer l’eau à environ 210 abonnés.
Certains d’entre eux se trouvant à une altitude supérieure à celle des réservoirs deux surpresseurs assurent l’acheminement de l’eau jusqu’à leur domicile. Six habitations de la commune de Saint Germain la Montagne sont aussi desservies par ce réseau, alors qu’à contrario quelques unes de Belleroche le sont par Poule les Echarmeaux.
Toutefois, toutes les habitations de la commune ne sont pas raccordées, certaines disposant d’une alimentation privée (source ou puits).
Tout ce complexe de distribution collectif est géré en régie, c’est-à-dire que la commune détient à elle seule les compétences pour assurer la production (captage et stockage), le traitement, la distribution, la facturation et la gestion financière.

Le traitement de l’eau

Le traitement comporte deux phases principales : la reminéralisation et la chloration.
Avant son arrivée dans les réservoirs l’eau traverse un lit de calcaire afin de supprimer son acidité. Ce procédé en service depuis fin 2018 a généré des investissements conséquents (construction de la station dite de reminéralisation), heureusement subventionnés par l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
De plus ce coût est compensé par une annulation de l’agressivité de l’eau, qui se traduit chez l’abonné par une durée de vie fortement accrue de son installation (ballon d’eau chaude, conduites en cuivre,…). A la sortie des réservoirs, donc lorsqu’elle est injectée dans la première canalisation, l’eau est chlorée par un automate, à hauteur du débit demandé, ceci afin de répondre aux normes sanitaires légales.
Consulter la qualité de l’eau

La gestion

La complexité de ces deux processus exige la délégation de leur gestion à une entreprise spécialisée. C’est également le cas pour l’entretien et le suivi des deux surpresseurs de la commune (La Croix Botton et Bas de Nolay). Reste donc à la charge de la commune d’assurer l’entretien du réseau : recherche de fuite, changement des appareils de régulation, entretien des réservoirs…
De même il est de son ressort de relever annuellement l’ensemble des compteurs des abonnés, mission accomplie par l’employé communal (soit par lecture directe sur le compteur, soit par demande à l’abonné via un imprimé adéquat à remplir et à retourner en mairie en cas d’absence).

La facturation

Les élus responsables du service de distribution de l’eau potable et la secrétaire de mairie établissent ensuite les factures en fin d’année civile. Sur celles-ci figurent :
– la quantité d’eau consommée,
– les prix de l’abonnement et du mètre cube,
– le montant des taxes à acquitter.
Validées par la trésorerie publiques, elles sont alors envoyées aux destinataires. Une fois réglées (la trésorerie procédant potentiellement à des saisies sur salaire pour les impayés), elles alimentent un budget propre à se service public au sein de la commune.
C’est donc bel et bien le paiement de nos factures d’eau potable qui permet la gestion locale de l’eau que nous consommons, en « circuit court ».
Tout comme le consommateur a cette obligation légale de paiement, le prestataire (la mairie) se doit de mettre à sa disposition certaines informations relatives à la gestion de la ressource. Ainsi vous pouvez consulter en mairie :
– le règlement de service (droits et devoirs de l’abonné et du prestataire)
– les différentes tarifications (ouverture de compteur, …)
– le RPQS (Rapport sur le Prix et la Qualité du Service).
Ce dernier, édité chaque année, reprend l’ensemble des caractéristiques et données liées à l’eau potable sur le dernier exercice (analyses sanitaires, volumes, prix,…)

Assainissement collectif et SPANC

Les contraintes liées au relief et à l’étendue de Belleroche ne permettent pas un accès au réseau d’assainissement collectif à toutes les habitations de la commune. Seules celles du bourg, du lotissement du Blanc et de celui des Champs sont raccordées. Les autres sont dotées d’installations privées.

Assainissement collectif

Le réseau collectif concerne donc une quarantaine de maisons et de bâtiments communaux, pour1250m de canalisations environ. Le stockage final des eaux usées et des eaux pluviales recueillies est localisé dans une lagune à deux bassins situés au lieu dit la Gare.
Cet
ensemble est géré par la commune qui est donc responsable de la collecte, de l’entretien des conduites et diverses installations, ainsi que de la facturation aux abonnés.
Chaque année la commission municipale en
charge de l’assainissement édite un Rapport annuel sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS) qui fait état des tarifications, des recettes et des dépenses pour l’exercice clos. Il présente en parallèle les caractéristiques techniques de la filière et ses performances. Consultable en mairie le RPQS permet à chacun de comprendre le fonctionnement du service et ses coûts.
Un
budget propre est dévolu à l’assainissement collectif en mairie, les recettes provenant principalement des facturations aux abonnés.

Boues

L’évacuation, la dépollution et l’épandage des boues accumulées dans la lagune sont de la compétence de la Communauté de Communes. Elles sont épandues sur des terres agricoles. Le gestionnaire de ce service public émet lui aussi un RPQS et tient un budget dédié à cette mission.

SPANC

Les assainissements non collectifs qui concernent la grande majorité des habitants de Belleroche sont encadrés par le Service Pour l’Assainissement Non Collectif (SPANC).
Cette compétence est aussi assurée par la Communauté de Communes. Elle a deux missions principales : d’une part le conseil lors de la création ou de la transformationd’une installation, d’autre part le contrôle sur site.
Des techniciens de la Communauté de Communes visitent ainsi de manière cyclique toutes ces installations autonomes. Ces examens débouchent sur un rapport nominatif qui peut, au mieux et dans la plupart des cas, être sans incidence pour l’usager, préconiser des modifications (mise en place d’une aération de fosse par exemple) ou bien, dans les situations les plus défavorables, imposer des travaux urgents.
Le financement du SPANC est notamment assuré par le paiement d’une participation du bénéficiaire, suite à un contrôle de son installation par un technicien. Comme pour le service des boues, le SPANC fait aussi l’objet d’un RPQS et est géré via un budget spécifique.