Fête des classes : Une fête intergénérationnelle
A l’origine, la fête des conscrits se limitait aux jeunes gens ayant 20 ans cette année-là, mais au fil des ans, cette manifestation a pris la dénomination de fêtes des classes en regroupant toutes les décennies se terminant par le dernier chiffre de l’année en vigueur.
L’imagerie populaire associe indubitablement à cette fête, celle de Villefranche sur Saône et sa célèbre « Vague » dans la rue Nationale immortalisée par la farandole forgée par l’actrice Myck Micheyl dans l’un des ronds-points de la ville.
Loin de vouloir prétendre concurrencer cette institution, cette tradition tente chaque année de perdurer dans la commune, prétexte à un rendez-vous joyeux auquel prend part les nouveaux résidents, les plus anciens, mais aussi les expatriés incités à revenir humer l’air du pays.
Ces retrouvailles se déroulaient initialement au cours du printemps mais ont été contraintes en 1992, d’être reportées en automne en raison de l’indisponibilité de la salle des fêtes due à sa réfection.
Un consensus ayant semble-t-il été obtenu sur ce changement de planification, cette manifestation se déroule depuis, le samedi le plus proche du 11 novembre suivant un programme devenu immuable.
A l’issue d’un office religieux suivi au monument aux morts, de la commémoration de la fin de la grande guerre (celle-ci bénéficiant de ce fait d’une assistance accrue), voit-on se parader dans les ruelles du village, une cohorte bruyante et enjouée de conscrits parés de couvre-chefs et cocarde à la couleur de leur classe. L’apéritif offert par la municipalité n’est alors que le prélude à un long épisode festif où chacun tente d’emmagasiner des souvenirs pour la décennie à venir.